Rouen: angoisse à Neo Security (Paris Normandie)

Publié le par 3eme Voie Normandie

Rouen : Angoisse à Neo Security

Publié le jeudi 09 août 2012 à 07H28

EMPLOI. Le site de Mont-Saint-Aignan devrait être particulièrement touché par les suppressions de postes.

Les salariés ne devraient pluss mener de nouvelles actions

Les salariés ne devraient pluss mener de nouvelles actions

 

Après de nombreux mois de doute, le couperet est tombé vendredi dernier. Le tribunal de commerce de Paris a acté la reprise de Neo Security par Fiducial, groupe d'expertise-comptable et de services aux entreprises. Il prévoit de reprendre 3 320 salariés (sur 4 884) à partir du 1er septembre prochain.
D'autre part, la société de sécurité G4S devrait sauvegarder 181 postes.
Du côté des syndicats, Philippe Korman, représentant de la CFDT en Normandie, affirme qu'il « se doutait depuis longtemps que l'entreprise serait reprise par Fiducial. Il faut se féliciter de cette décision, c'est tout de même mieux que des licenciements ».
Dans un communiqué, le ministre du Redressement productif, Arnaud Montebourg, s'est, lui aussi « félicité » de cette annonce, tout en précisant que 330 salariés seraient repris par des concurrents de Neo Security, dans le cadre d'un transfert de contrat.
Petite bouffée d'air donc pour les employés, même si la validation de l'offre de reprise s'est soldée par la suppression de 300 à 400 emplois. « Notre satisfaction est entachée par ces suppressions de postes », précise Philippe Korman.
Concerné par ce plan social, le personnel administratif verra ses effectifs diminuer.

Le site de Mont-Saint-Aignan dans la ligne de mire

L'inquiétude est donc de mise dans notre région qui compte trois sites du groupe Neo Security : au Havre, Evreux et Mont- Saint- Aignan.
Ce dernier est le pôle administratif de la société, le plan social est donc attendu avec crainte. « Sur le site de Mont-Saint-Aignan la moitié des personnes vont perdre leur travail… On peut s'attendre à la suppression de 25 emplois », déplore Philippe Korman.
La CFDT indique toutefois qu'elle ne compte pas mener d'action pour tenter de préserver ces postes. « Il n'y aura pas de mouvement de contestation, le tribunal de commerce a rendu sa décision, la messe a été dite… Des actions individuelles seront peut-être menées pour grappiller quelques places, mais rien n'est prévu au niveau national ».
Si l'angoisse est bel et bien présente à Mont-Saint-Aignan, on ne sait toujours pas dans quelle mesure les sites d'Evreux et du Havre seront touchés par le plan.

 

Robin Moreau
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