Ah ! je ris, de me voir si rebelle en ce miroir !
Tombé par hasard sur un bout d’émission de la chaîne Tarte, au moment où passait un bout de leur série « Summer of Rebels », je n’ai pas pu me retenir de m’étonner une fois de plus de la manière dont cette génération finissante se tresse tout le temps des couronnes d’anarchiste, et, à la manière la Castafiore dans Tintin, « rit de se voir si rebelle en ce miroir » aux alouettes qu’est la télé. De même qu’elle nous assomme de son radotage sur la Seconde Guerre Mondiale — autrement dit, de sa volonté obstinée de faire le procès de la génération de ses propres parents — de même elle n’en finit pas de nous gaver avec ses ridicules souvenirs d’anciens combattants en peau de lapin à elle — de Mai 68 à la « révolution sexuelle ». Qu'est-ce qu’on s’ennuie pendant que les vieux tromblons rouges et les vieilles rombières anarchistes bavotent leur romantisme révolutionnaire à la gomme, tout en défendant bec et ongles les pires infections de notre époque, à commencer par la foutue « union européenne ». Ce n’est pas un hasard, d’ailleurs, si Cohn-Bendit, l’ami des petites filles, est l’un des héros de ces deux épopées à la con.